Se préparer pour un long trajet en voiture : les signes de somnolence

 

Au volant, repérer les premiers signes de somnolence

 

Lorsque vous prenez le volant, vous êtes responsable de votre sécurité, mais aussi de celle des autres. Vous devez faire attention aux premiers signaux de fatigue que vous envoie votre corps. Les troubles visuels : vous peinez à bien voir, les lignes tendent à se confondre, vos yeux vous piquent.

 

Les bâillements : ne les prenez pas à la légère, ne vous dites pas que cela va passer, ils sont les premiers signes de fatigue et l’indicateur du moment de faire une pause. Les raideurs de nuque : vous sentez le dos qui tire, les muscles qui se tendent, c’est que vous avez besoin de vous arrêter.

 

Et même s’il ne vous reste que quelques kilomètres à faire et que vous êtes pressé d’arriver, prenez le temps de vous reposer. Vous devez rester vigilant… jusqu’à la fin du voyage.

 

Une pause toutes les deux heures, mais pas n’importe comment

 

Vous arrêtez régulièrement, c’est bien. Mais rester dans la voiture, même à l’arrêt, cela ne sert pas à grand-chose. Vous devez sortir de la voiture (et en profiter pour permettre aux enfants de se défouler un peu !).

 

Respirez à fond, dégourdissez-vous les jambes, n’hésitez pas à faire quelques mouvements d’assouplissement : les aires de repos sont faites pour cela ! Et prenez votre temps ! Une pause n’est pas juste le temps de passer aux toilettes ou de boire un petit café.

 

L’arrêt doit durer au moins un quart d’heure. C’est le minimum pour laisser à votre corps et à votre cerveau le temps de récupérer.

 

Ne vous surestimez pas ! Même si vous connaissez la route, même si vous vous croyez capable de passer des heures au volant, il est primordial de faire une pause de temps en temps.

 

Garder un habitacle sain

 

Attention également à la température dans l’habitacle. La chaleur excessive ou à l’inverse, le froid peuvent aggraver la somnolence.

 

Méfiez-vous également de la cigarette : non seulement, elle est nocive pour les fumeurs passifs (et en particulier les enfants) qui vous accompagnent, mais pour vous-même, elle engendre un manque d’oxygène dans la voiture pouvant réduire vos facultés et vos réflexes.